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Action « hôpital et campus sans tabac » : évaluation à mi-parcours des connaissances de l’action et des besoins exprimés par les étudiants et les professionnels - 02/12/22

The ``tobacco-free hospital and campus'' action: mid-term evaluation of the needs expressed by students and professionals

Doi : 10.1016/j.rmr.2022.10.003 
E. Cadix a, V. Le Denmat b, D. Chapalain b, L. Pougnet c, C. Fortin b, B. Lodde b, c, R. Pougnet a, d,
a UFR médecine et sciences de la santé, université de Bretagne Occidentale, Brest, France 
b Consultation hospitalière de tabacologie, CHU Brest, 29200 Brest, France 
c Hôpital d’instruction des armées, Clermont-Tonnerre, Brest, France 
d Service de santé universitaire, université de Bretagne Occidentale, 29200 Brest, France 

Auteur correspondant. Centre de pathologies professionnelles et environnementales, CHU Morvan, 2, avenue Foch, 29200 Brest, France.Centre de pathologies professionnelles et environnementales, CHU Morvan2, avenue FochBrest29200France

Résumé

Introduction

Le tabagisme est considéré comme le première cause de mortalité évitable dans le monde en 2021, provoquant de nombreuses pathologies. Le taux de tabagisme dans le Finistère est important. Ainsi, l’ARS a financé une campagne de prévention "hôpital et campus sans tabac" à Brest. Les étudiants en santé fument pour 17,8 % et vapotent pour 5,6 % d’entre eux. L’objet de cet article était d’étudier à mi-parcours l’impact qu’a eu la campagne de prévention Campus sans tabac.

Matériel et méthode

Il s’agissait d’une étude transversale descriptive par auto-questionnaire réalisée entre le 24/01/2022 et le 21/02/2022 via le logiciel Sphinx.

Résultats

Le taux de participation était de 29,9 % pour les étudiants et de 29,4 % pour les professionnels. On retrouvait 12.6% de fumeurs chez les étudiants et 13,3 % parmi les professionnels. Un peu plus de 75 % des répondants connaissaient campus sans tabac, 75 % savait que cela concernait à la fois le vapotage et le tabagisme. Près de 60 % des répondants pensaient que le programme campus sans tabac pouvait améliorer la cohérence entre la fonction de formation en soins de la faculté et de l’Institut de formation des professionnels de santé et leur exemplarité sur la question du tabac. Pour les professionnels fumeurs, il était envisagé d’arrêter de fumer ou de vapoter sur leur temps de travail pour 44 % d’entre eux et cela était envisageable pour 44 % également, tandis que pour les étudiants fumeurs, cela n’était envisagé que pour 18,2 % mais envisageable pour 24 %.

Conclusion

Le taux de tabagisme est important mais la campagne campus sans tabac est dans l’ensemble comprise et connue. Il est important de continuer ce genre de campagne de prévention car cela pourrait avoir un impact positif sur la santé des futurs soignants et leurs futurs patients.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Summary

Introduction

In 2021, smoking was considered to be the leading cause of avoidable death in the world, causing numerous pathologies. The rate of smoking in French department of Finistère is high, and the ARS (regional health authority) has funded a prevention campaign for a tobacco-free hospital and campus in Brest. Some health students’ smoke (17.8%) and/or vape (5.6%). The aim of this article was to study the middle-term impact of the Smokefree campus prevention campaign.

Material and method

A descriptive cross-sectional study by self-administered questionnaire was carried out between 24/01/2022 and 21/02/2022, using Sphinx software.

Results

The participation rates were 29.9% (students) and 29.4% (professionals). Among students, 12.6% were smokers, as were 13.3% of professionals. Just over 75% of respondents were aware of Smokefree campus, and 75% knew that it concerned both vaping and smoking. Nearly 60% of respondents thought that the smoke-free campus program could improve coherence between (a) the care training function of the faculty and the IFPS and (b) its exemplarity on the issue of smoking. Among smokers, 44% thought that quitting smoking or vaping during working hours was possible, while and 44% thought that it was possible to quit, whatever the setting. For student smokers, this was contemplated by only 18.2%, and deemed possible by 24%.

Conclusion

While the smoking rate has remained relatively high, the Smokefree campus campaign is widely known and understood. It is important to pursue this kind of prevention campaign insofar as it could have a positive impact on the health of future caregivers and their patients.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Mots clés : Prévention, Tabagisme, Étudiants, Professionnels, Qualité de soins

Keywords : Prevention, Smoking, Students, Professionals, Quality of care


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Vol 39 - N° 10

P. 832-838 - décembre 2022 Regresar al número
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